Fermons tous les réacteurs de Tihange et Doel !

Ce texte a été prononcé lors du départ du grand tour cycliste 2022.

Fin du Nucléaire célèbre, avec nos amis européens, la fermeture prochaine des trois derniers réacteurs allemands et celle de 5 de nos réacteurs Belges, dont les très fissurés Tihange 2 et Doel 3, qui ont amené 50 000 personnes des pays environnants à participer à la chaîne humaine en 2017, dont le premier maillon partait de Tihange !

Nous apprenons ces jours-ci l’adoption d’une « Taxonomie Verte Européenne » donnant un label vert au gaz et au nucléaire : c’est là un très mauvais signal, car ni le gaz ni le nucléaire ne peuvent être qualifiés de durables ou d’énergie de transition vers le zéro carbone et le passage généralisé aux énergies renouvelables dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique. Cela n’a rien de scientifique, c’est le résultat du lobbyisme politique. Certains pays (au moins le Luxembourg et l’Autriche, peut-être bientôt l’Allemagne…), ainsi que Greenpeace, vont intenter des recours légaux. Les investissements doivent se diriger vers les énergies renouvelables, les économies d’énergies, les interconnexions entre zones complémentaires, les systèmes de stockage, et pas seulement sur batteries, mais aussi par pompage comme à Coo ou par gravité (par exemple des poids que l’on fait monter et redescendre au besoin).

Actuellement le gouvernement belge s’oriente donc vers la prolongation de T3 et D4 et nous ne pouvons l’accepter. Que s’est-il passé? Le plan de sortie voté il y a 20 ans a été saboté par certains gouvernements qui n’ont pas préparé la transition énergétique (pour nous mettre devant le fait accompli.)

Le gouvernement actuel avait prévu un plan de sortie totale, impliquant une transition progressive vers le renouvelable, qui garantit la sécurité d’approvisionnement, un des critères les plus importants pour accomplir la sortie totale. Ce plan est toujours applicable, mais vu le contexte international, impliquant notamment une pénurie possible de combustibles fossiles, les ministres ont fait le compromis politique inacceptable de la prolongation, qu’ils justifient par le souci de l’indépendance énergétique et le prix de l’énergie.

C’est pour nous une grave erreur, cette prolongation a un prix et prendra du temps, et utilisera des ressources à investir immédiatement dans des solutions vertes ! D’ailleurs l’uranium et les combustibles nucléaires que nous utilisons actuellement dépendent à 40 % de sociétés russes ! Nous ne pouvons pas garantir la sécurité ni la fiabilité des deux réacteurs dans le futur, comme nous le montre le triste état actuel du parc nucléaire français.
Le nucléaire reste dangereux, il n’y a pas de solution sûre et propre pour la gestion des déchets à long terme. Il existe un projet destiné à héberger à Tihange un bâtiment de stockage à sec des déchets radioactifs, c’est peut-être la moins mauvaise des solutions, mais elle est inacceptable dans une zone aussi peuplée et, en plus, elle est située dans la ligne directe d’une piste de l’aéroport de Liège.

Pour le moment les négociations avec le producteur d’énergie nucléaire Engie sont donc toujours bloquées, cette société fait pression et voudrait faire payer au gouvernement belge la mise à niveau, et impliquer l’État Belge dans une gestion commune des réacteurs prolongés !

Nous doutons qu’il y ait une décision avant septembre !?

Seul point positif ce 7 juillet:
La Chambre a adopté en séance plénière, et à l’unanimité, le projet de loi portant sur les provisions en vue d’assurer le démantèlement des centrales nucléaires et la gestion du combustible usagé. Le texte entérine plusieurs principes, dont celui du pollueur-payeur. « Il vise à garantir que c’est bien l’exploitant nucléaire, et non le contribuable, qui supportera les coûts futurs du démantèlement des centrales nucléaires et de la gestion du combustible irradié ». Ceci va évidemment avoir une influence sur les négociations en cours !

Quels sont les scénarios possibles?

– échec des négociations avec Engie et fermeture totale en 2025
– accord avec ENGIE et redémarrage en 2027 après une fermeture totale temporaire (que l’on nous annonce tout à fait possible), ce qui est assez absurde.
– la chute du gouvernement et l’arrivée de nouveaux ministres pro-nucléaire du genre MR-NVA…(Libéraux et nationalistes flamands de droite)

Nous savons déjà que le nucléaire est cher, polluant dès l’extraction du minerai jusqu’aux déchets ingérables, qu’il n’est vraiment pas « bas carbone », que l’accident grave est tout à fait possible, que le nucléaire civil est lié au nucléaire militaire et mène à la prolifération nucléaire…

Fin du Nucléaire demande donc l’arrêt de tous les réacteurs Belges, car il est possible de s’en passer si la transition énergétique est menée sérieusement, et nous exigeons aussi l’arrêt de tous les nouveaux projets nucléaires dans les pays voisins, notamment aux Pays Bas !

Nous protestons contre les freins mis à la sortie totale du nucléaire en Belgique par les lobby pro-nucléaires, et attirons l’attention sur les nombreux problèmes et dangers qui subsistent, des déchets nucléaires aux diverses installations électronucléaires toujours en activité, soulignant aussi la dépendance de nos réacteurs en uranium fourni par des sociétés étrangères, notamment russes.

Nous voulons également donner un signal clair contre les tentatives actuelles de rendre l’énergie nucléaire à nouveau acceptable. Ceci inclut les SMR (Petits Réacteurs Modulaires) qui produisent autant voire plus de déchets que les gros réacteurs et qui posent d’autres problèmes.

Ces investissements détourneraient des ressources qui doivent être massivement investies à court terme dans les énergies renouvelables et les économies d’énergie, la sobriété énergétique, le stockage, l’optimisation et la modernisation des réseaux de distribution, le recyclage de tous les matériaux impliqués.

Tout ceci implique certainement aussi une remise en cause de notre mode de vie et de notre manière de consommer !

DEUTSCH

Fin du Nucléaire feiert mit unseren europäischen Freunden die bevorstehende Schließung der letzten drei deutschen Reaktoren und die Schließung von fünf unserer belgischen Reaktoren, darunter die stark beschädigten Tihange 2 und Doel 3, die 2017 etwa 50.000 Menschen aus den umliegenden Ländern zur Teilnahme an der Menschenkette veranlasst haben, deren erstes Glied von Tihange aus startete!

In diesen Tagen erfahren wir von der Verabschiedung einer « Europäischen Grünen Taxonomie », die Gas und Atomkraft ein grünes Etikett verleihen sollte: Das ist aber ein sehr schlechtes Signal, denn weder Gas noch Atomkraft können als nachhaltig oder als Übergangsenergie (für die kohlenstofffreie Energieversorgung und den allgemeinen Umstieg auf erneuerbare Energien) im Kampf gegen den Klimawandel bezeichnet werden. Dies ist nicht wissenschaftlich, sondern das Ergebnis von politischem Lobbyismus. Einige Länder (zumindest Luxemburg und Österreich, vielleicht bald auch Deutschland…) werden zusammen mit Greenpeace rechtliche Schritte einleiten. Investitionen müssen in erneuerbare Energien, Energieeinsparungen, Verbindungen zwischen komplementären Gebieten, Speichersysteme fließen, und zwar nicht nur in Batterien, sondern auch durch Pumpen wie im Belgischen Coo oder durch Schwerkraft (z. B. Gewichte, die man bei Bedarf hoch- und runterzieht).

Derzeit orientiert sich die belgische Regierung also an der Verlängerung von T3 und D4, und das können wir nicht akzeptieren.

Was ist nun passiert?

Der vor 20 Jahren verabschiedete Ausstiegsplan wurde von einigen Regierungen sabotiert, die den Energiewandel nicht vorbereitet haben (um uns vor vollendete Tatsachen zu stellen).

Die derzeitige Regierung hatte einen Plan für den vollständigen Ausstieg vorgesehen, der einen schrittweisen Übergang zu erneuerbaren Energien beinhaltet und der die Versorgungssicherheit gewährleistet, das heiBt eines der wichtigsten Kriterien, um den vollständigen Ausstieg zu vollziehen. Dieser Plan ist immer noch anwendbar, aber angesichts des internationalen Kontexts, der insbesondere eine mögliche Verknappung fossiler Brennstoffe beinhaltet, sind die Minister den inakzeptablen politischen Kompromiss einer Verlängerung eingegangen, den sie mit der Sorge um die Energieunabhängigkeit und die Energiepreise begründen.

Für uns ist das ein großer Fehler, denn diese Verlängerung hat ihren Preis und wird Zeit in Anspruch nehmen und Ressourcen verbrauchen, die sofort in grüne Lösungen investiert werden sollten! Übrigens hängen das Uran und die Kernbrennstoffe, die wir derzeit verwenden, zu 40% von russischen Unternehmen ab! Wir können weder die Sicherheit noch die Zuverlässigkeit der beiden Reaktoren in der Zukunft garantieren, wie uns der derzeitige traurige Zustand des französischen Atomparks zeigt.

Atomkraft bleibt gefährlich, und es gibt keine sichere und saubere Lösung für die langfristige Abfallentsorgung. Es gibt ein Projekt, das darauf abzielt, in Tihange ein Gebäude für die Trockenlagerung von radioaktiven Abfällen zu errichten. Dies ist vielleicht die am wenigsten schlechte Lösung, aber sie ist in einem so dicht besiedelten Gebiet nicht akzeptabel und außerdem liegt sie in direkter Linie zu einer Landebahn des Lütticher Flughafens.

Im Moment sind die Verhandlungen mit dem Atomenergieproduzenten Engie also noch blockiert, dieses Unternehmen übt Druck aus und möchte die belgische Regierung für die Nachrüstung bezahlen lassen und den belgischen Staat in eine gemeinsame Verwaltung der verlängerten Reaktoren einbeziehen!

Wir bezweifeln, dass es vor September eine Entscheidung geben wird.

Einziger Lichtblick an diesem 7. Juli:
Die Kammer verabschiedete in der Plenarsitzung einstimmig den Gesetzentwurf über Rückstellungen für die Stilllegung von Atomkraftwerken und die Entsorgung von abgebrannten Brennelementen. Der Text bestätigt mehrere Prinzipien, darunter das Verursacherprinzip. « Es soll sicherstellen, dass der Kernkraftwerkbetreiber und nicht der Steuerzahler die künftigen Kosten für die Stilllegung von Kernkraftwerken und die Entsorgung abgebrannter Brennelemente trägt. »

Dies wird natürlich einen Einfluss auf die laufenden Verhandlungen haben!

Welche Szenarien sind möglich?

– Scheitern der Verhandlungen mit ENGIE und vollständige Abschaltung im Jahr 2025.
– Einigung mit ENGIE und Wiederanfahren im Jahr 2027 nach einer vorübergehenden vollständigen Abschaltung (die uns als durchaus möglich angekündigt wird), was ziemlich absurd ist.
– Der Sturz der Regierung und die Ankunft neuer Pro-Atom-Minister vom Typ MR-NVA…(Liberale und rechtsgerichtete flämische Nationalisten).

Wir wissen bereits, dass Atomkraftwerke teuer sind, dass sie die Umwelt von der Erzgewinnung bis zu den nicht zu bewältigenden Abfällen verschmutzen, dass sie wirklich nicht kohlenstoffarm sind, weiter dass ein schwerer Unfall durchaus möglich ist, zuletzt dass die zivile Atomkraft mit der militärischen Atomkraft verbunden ist und zur Verbreitung von Atomwaffen führt…

Fin du Nucléaire fordert daher die Abschaltung aller belgischen Reaktoren, da man auf sie verzichten kann, wenn die Energiewende ernsthaft betrieben wird, und wir fordern auch die Einstellung aller neuen Atomprojekte in den Nachbarländern, insbesondere in den Niederlanden!

Wir protestieren gegen die Bremsen/Hemmungen, die die Pro-Atom-Lobby dem vollständigen Atomausstieg in Belgien in den Weg stellt, und weisen auf die vielen Probleme und Gefahren hin, die nach wie vor bestehen, vom Atommüll bis hin zu den verschiedenen noch aktiven Atomanlagen, und betonen auch die Abhängigkeit unserer Reaktoren von Uran, das von ausländischen, insbesondere russischen Firmen geliefert wird.

Wir wollen auch ein klares Zeichen gegen die derzeitigen Versuche setzen, die Atomenergie wieder salonfähig machen wollen, einschließlich kleiner SMRs, die genauso viel oder sogar mehr Abfall produzieren als große Reaktoren und weitere Probleme aufwerfen.

Diese Investitionen würden Ressourcen abziehen, die kurzfristig massiv in erneuerbare Energien und Energieeinsparungen, Energieeffizienz, Energiespeicherung, Optimierung und Modernisierung der Verteilungsnetze und Recycling aller beteiligten Materialien investiert werden müssen.

All dies bedeutet sicherlich auch, dass wir unseren Lebensstil und unsere Konsumgewohnheiten in Frage stellen müssen!

ENGLISH

Fin du Nucléaire celebrates, together with our European friends, the upcoming closure of the last three German reactors and that of 5 of our Belgian reactors, including the very cracked Tihange 2 and Doel 3, which brought 50,000 people from the surrounding countries to participate in the human chain in 2017, whose first link started from Tihange!

We learn these days of the adoption of a « European Green Taxonomy » giving a green label to gas and nuclear: this is a very bad signal, because neither gas nor nuclear can be qualified as sustainable or as transitional energy towards zero carbon and the generalized switch to renewable energies in the fight against climate change. There is nothing scientific about this, it is the result of political lobbying. Some countries (at least Luxembourg and Austria, maybe soon Germany…), as well as Greenpeace, will take legal action. Investments must be directed towards renewable energies, energy savings, interconnections between complementary zones, storage systems, and not only on batteries, but also by pumping as in Coo or by gravity (e.g. weights that can be raised and lowered as needed).

The Belgian government is currently moving towards the extension of T3 and D4 and we cannot accept this. What has happened? The exit plan voted 20 years ago has been sabotaged by some governments that did not prepare the energy transition (in order to present us with a fait accompli.)

The current government had foreseen a total exit plan, involving a gradual transition to renewable energy, which guarantees security of supply, one of the most important criteria for achieving total exit. This plan is still applicable, but given the international context, including a possible shortage of fossil fuels, the ministers have made the unacceptable political compromise of prolonging it, which they justify by the concern for energy independence and the price of energy.

For us, this is a serious mistake. This extension has a price and will take time, and will use resources to be invested immediately in green solutions! Besides, the uranium and nuclear fuels we currently use are 40% dependent on Russian companies! We cannot guarantee the safety and reliability of the two reactors in the future, as the current sad state of the French nuclear fleet shows.

Nuclear power remains dangerous, there is no safe and clean solution for the long-term management of waste. There is a project to house a dry storage building for radioactive waste in Tihange, which is perhaps the least bad solution, but it is unacceptable in such a populated area and, moreover, it is located in the direct line of a runway of the Liege airport.

For the moment the negotiations with the nuclear power producer Engie are still blocked, this company is putting pressure and would like to make the Belgian government pay for the upgrade, and involve the Belgian State in a common management of the extended reactors!

We doubt there will be a decision before September!

The only positive point on July 7: the Chamber of Deputies unanimously adopted in plenary session the bill on provisions for the decommissioning of nuclear power plants and the management of spent fuel. The text endorses several principles, including that of the polluter pays. « It aims to ensure that it is the nuclear operator, and not the taxpayer, who will bear the future costs of decommissioning nuclear power plants and managing spent fuel. This will obviously have an influence on the current negotiations!

What are the possible scenarios?

– failure of the negotiations with Engie and total closure in 2025
– agreement with ENGIE and restart in 2027 after a temporary total shutdown (which we are told is quite possible), which is quite absurd.
– the fall of the government and the arrival of new pro-nuclear ministers like MR-NVA… (Flemish right-wing liberals and nationalists)

We already know that nuclear power is expensive, polluting from the extraction of the ore to the unmanageable waste, that it is not really « low carbon », that serious accidents are quite possible, that civil nuclear power is linked to military nuclear power and leads to nuclear proliferation…

Fin du Nucléaire therefore demands the shutdown of all Belgian reactors, because it is possible to do without them if the energy transition is carried out seriously, and we also demand the shutdown of all new nuclear projects in neighboring countries, especially in the Netherlands!

We protest against the obstacles put in the way of a total nuclear phase-out in Belgium by the pro-nuclear lobby, and draw attention to the many problems and dangers that remain, from nuclear waste to the various nuclear power plants still in operation, underlining also the dependence of our reactors on uranium supplied by foreign companies, notably Russian.

We also want to give a clear signal against current attempts to make nuclear energy acceptable again. This includes small modular reactors (SMRs), which produce as much or more waste than large reactors and pose other problems.

These investments would divert resources that should be massively invested in the short term in renewable energies and energy saving, energy sobriety, storage, optimization and modernization of distribution networks, recycling of all materials involved.

All this certainly also implies a rethinking of our way of life and our way of consuming!

NEDERLANDS

Fin du Nucléaire viert samen met onze Europese vrienden de aanstaande sluiting van de laatste drie Duitse reactoren en de sluiting van 5 van onze Belgische reactoren, waaronder de zeer gekraakte Tihange 2 en Doel 3, die in 2017 50.000 mensen uit de omringende landen op de been brachten om deel te nemen aan de menselijke keten, waarvan de eerste schakel startte vanuit Tihange!

Dit is een zeer slecht signaal, omdat noch gas noch kernenergie als duurzaam of als overgangsenergie naar een koolstofvrije economie en de algemene omschakeling op hernieuwbare energiebronnen in de strijd tegen klimaatverandering kan worden aangemerkt. Hier is niets wetenschappelijks aan, het is het resultaat van politiek lobbyen. Sommige landen (in ieder geval Luxemburg en Oostenrijk, misschien binnenkort Duitsland…), alsmede Greenpeace, zullen juridische stappen ondernemen. Er moet worden geïnvesteerd in hernieuwbare energiebronnen, energiebesparing, interconnecties tussen complementaire zones, opslagsystemen, en niet alleen op batterijen, maar ook door pompen zoals in Coo of door zwaartekracht (bijvoorbeeld gewichten die naar behoefte worden opgetild en neergelaten).

De Belgische regering zet momenteel stappen in de richting van een uitbreiding van T3 en D4 en dat kunnen wij niet aanvaarden. Wat is er gebeurd? Het 20 jaar geleden goedgekeurde exitplan is gesaboteerd door bepaalde regeringen die de energietransitie niet hebben voorbereid (om ons voor een voldongen feit te stellen).

De huidige regering had voorzien in een plan voor een volledige uitstap, met een geleidelijke overgang naar hernieuwbare energiebronnen, waardoor de continuïteit van de voorziening, een van de belangrijkste criteria voor het bereiken van een volledige uitstap, wordt gewaarborgd. Dit plan is nog steeds van toepassing, maar gezien de internationale context, met inbegrip van een mogelijk tekort aan fossiele brandstoffen, hebben de ministers het onaanvaardbare politieke compromis gesloten om het te verlengen, hetgeen zij rechtvaardigen met de zorg om de onafhankelijkheid op energiegebied en de prijs van energie.

Dit is voor ons een ernstige vergissing, deze uitbreiding heeft een prijs en zal tijd vergen, en zal middelen gebruiken die onmiddellijk in groene oplossingen zouden moeten worden geïnvesteerd! Trouwens, het uranium en de nucleaire brandstoffen die wij momenteel gebruiken zijn voor 40% afhankelijk van Russische bedrijven! De veiligheid en betrouwbaarheid van de twee reactoren in de toekomst kunnen niet worden gegarandeerd, zoals de huidige bedroevende toestand van de Franse nucleaire vloot aantoont.

Kernenergie blijft gevaarlijk, er is geen veilige en schone oplossing voor het afvalbeheer op lange termijn. Er bestaat een project om in Tihange een gebouw voor de droge opslag van radioactief afval onder te brengen, wat misschien de minst slechte oplossing is, maar het is onaanvaardbaar in een dergelijk dichtbevolkt gebied en bovendien ligt het in de directe lijn van een landingsbaan van de luchthaven van Luik.

Momenteel zijn de onderhandelingen met de kernenergieproducent Engie nog steeds geblokkeerd, deze onderneming oefent druk uit en wil de Belgische regering laten opdraaien voor de modernisering, en de Belgische staat betrekken bij een gemeenschappelijk beheer van de uitgebreide reactoren!
Wij betwijfelen of er voor september een beslissing zal vallen!
Het enige positieve punt op 7 juli: de Kamer heeft in plenaire zitting met eenparigheid van stemmen het wetsontwerp aangenomen betreffende bepalingen voor de ontmanteling van kerncentrales en het beheer van verbruikte splijtstof. In de tekst worden verschillende beginselen onderschreven, waaronder het beginsel dat de vervuiler betaalt. « Het is de bedoeling ervoor te zorgen dat de toekomstige kosten van de ontmanteling van kerncentrales en het beheer van verbruikte splijtstof worden gedragen door de exploitant van de kerncentrales, en niet door de belastingbetaler. Dit zal uiteraard een invloed hebben op de lopende onderhandelingen!

Wat zijn de mogelijke scenario’s?

– de mislukking van de onderhandelingen met Engie en volledige sluiting in 2025
– een overeenkomst met ENGIE en in 2027 weer op te starten na een tijdelijke totale stillegging (wat, zo is ons verteld, heel goed mogelijk is), wat nogal absurd is.
– de val van de regering en de komst van nieuwe pro-nucleaire ministers van het type MR-NVA… (Vlaamse rechts-liberalen en nationalisten)

We weten al dat kernenergie duur is, vervuilend vanaf de ontginning/winning van het erts tot het onbeheersbare afval, dat ze niet echt « koolstofarm » is, dat ernstige ongelukken heel goed mogelijk zijn, dat civiele kernenergie verbonden is met militaire kernenergie en leidt tot nucleaire proliferatie…

Fin du Nucléaire roept daarom op tot het stilleggen van alle Belgische reactoren, want het kan zonder als de energietransitie serieus wordt uitgevoerd, en wij eisen ook het stilleggen van alle nieuwe nucleaire projecten in de buurlanden, vooral in Nederland!

Wij protesteren tegen de hindernissen die de pro-nucleaire lobby opwerpt tegen een totale uitfasering van kernenergie in België, en vestigen de aandacht op de vele problemen en gevaren die blijven bestaan, van kernafval tot de verschillende kerncentrales die nog in werking zijn, alsook de afhankelijkheid van onze reactoren van uranium dat door buitenlandse, vooral Russische, bedrijven wordt geleverd.

Wij willen ook een duidelijk signaal geven tegen de huidige pogingen om kernenergie weer aanvaardbaar te maken. Dit omvat kleine modulaire reactoren (SMR’s), die evenveel of meer afval produceren dan grote reactoren en andere problemen hebben.

Deze investeringen zouden middelen onttrekken die op korte termijn massaal zouden moeten worden geïnvesteerd in hernieuwbare energiebronnen en energiebesparing, energiezuinigheid, opslag, optimalisering en modernisering van distributienetwerken, recycling van alle betrokken materialen.

Dit alles impliceert zeker ook een heroverweging van onze levenswijze en onze manier van consumeren!



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Manifestation à Tihange et départ du grand tour cycliste anti-nucléaire 2022 !

Ce 9 juillet, près de 70 cyclistes se sont élancés de Tihange en direction de Liège !
Le groupe a suivi le Ravel le long de la Meuse, avec pour paysage des exemples du tissu industriel Wallon, dont plusieurs centrales électriques.
Arrivés à Liège, le groupe a traversé le parc de la Boverie et rejoint la place St Léonard où les attendaient la cuisine ambulante et un peu de repos assis dans l’herbe du parc.

Le lendemain, dimanche 10, voyage plus facile vers Maastricht le long des quais de halage, en passant par Lanaye et sa nouvelle écluse. A Visé, des activistes nous attendaient sur le lieu d’un ancien combat contre l’implantation d’une centrale électrique.
Après le repas, un peu de musique et quelques informations, et départ vers Aachen où des militants locaux nous attendaient pour entrer dans la ville en suivant un camion de 30 tonnes aux couleurs de « Stop-Tihange & Doel » !
Aachen, à 65 km à vol d’oiseau de Tihange, est certainement le lieu central de la résistance antinucléaire de la région !

Le tour continuera jusqu’à Gorleben, dans le nord de l’Allemagne !

Texte des interventions à Tihange :
Fin du Nucléaire (avec traduction EN, NL, DE)
Leo Maathuis, de Wise en Hollande
Marc Alexander, du mouvement du 13 Mars en Flandre

Textes en Allemand, avec de nombreuses photos :
Von Tihange nach Lüttich/Liège
Von Lüttich/Liège nach Aachen
Blog du tour
Rad Tour 2022

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