23 septembre 2022
Doel et Tihange recevront-ils de l’uranium russe ?
L’arrêt définitif du réacteur défectueux Doel 3 est prévu pour le 23-9-2022. Certains politiciens irresponsables veulent prolonger ce dangereux réacteur. Et deux autres réacteurs belges pourraient voir leur durée d’exploitation prolongée. Dans plusieurs pays, on pousse à la construction de nouveaux réacteurs, augmentant la dépendance à l’uranium russe et étranger.
L’énergie nucléaire n’offre pas de perspective durable, ni sur le plan social et climatique, ni pour la diminution urgente des émissions de CO2, ni pour les consommateurs et les travailleurs de Doel et Tihange. Il n’y a pas de solution pour les déchets nucléaires et de nouvelles catastrophes sont à prévoir. Pourtant, les seules solutions à la guerre de l’énergie sont les économies d’énergie, le stockage de l’énergie, et plus d’investissements renouvelables et positifs pour le climat dès aujourd’hui.
D’une chaîne humaine jusqu’à une pétition massive
Un large front d’organisations et 50.000 personnes ont participé à l’énorme chaîne humaine entre Tihange et Aix-la-Chapelle en 2017. Ils ont également remis une pétition de plus d’un demi-million de signatures à l’AFCN en 2018. Ils expriment ainsi leur volonté d’arrêter le nucléaire et de commencer par l’arrêt des réacteurs défectueux Doel 3 et Tihange 2.
De mal en pire : prolongation de la durée d’exploitation et le développement de “nouveaux” réacteurs, et la dépendance à l’uranium russe et d’autres sources étrangères.
Actuellement, les réacteurs nouvellement construits coûtent des milliards de plus que prévu. Et c’est la population actuelle et future qui devra payer la facture de l’exploitation, du stockage des déchets et du démantèlement des réacteurs. Aujourd’hui encore, des réacteurs en ruine comme celui de Fukushima ou des réacteurs déjà arrêtés comme celui de Dodewaard grèvent nos factures d’électricité.
Le lobby nucléaire économique et militaire fait pression pour relancer cette forme d’énergie, y compris sous la forme de dispositifs militaires et d’armement intrinsèquement dangereux. La campagne mondiale fanatique a conduit en Belgique à des prolongations de durée de vie de 10 ans de deux réacteurs (Doel 4 et Tihange 3). La recherche est décidée pour des réacteurs dénommés SMR, plus dangereux et tout autant source de déchets. De manière assez cynique, cela ne fera que déplacer notre dépendance à l’égard de la Russie du fossile au nucléaire. En septembre 2022, de l’uranium russe a été chargé sur des camions à Dunkerque, probablement à destination d’ANF Lingen, où les barres de combustible nucléaire sont assemblées. Les réacteurs belges sont également clients d’ANF Lingen.
Vers une politique énergétique orientée vers l’avenir
Nous demandons l’arrêt complet du nucléaire avec une réorientation industrielle de Doel et Tihange. Aujourd’hui, les investissements dans l’énergie renouvelable et climatiquement positive font défaut à Doel et Tihange. Nous demandons de transformer les deux sites grâce à des investissements massifs, en centres d’énergie orientés vers le futur. Ces investissements ne devraient consister qu’en des installations renouvelables, positives pour le climat, basées sur le stockage de l’énergie et l’économie circulaire.
Pour information et commande du livre “Invest in Doel 5” https://11maartbeweging.be/bestel/
Contact :
https://11maartbeweging.be/, Marc Alexander 0032 474 878 998
Nucléaire Stop Kernenergie, Leo Tubbax, 0032 493 573 740
Fin du Nucléaire, Philippe Looze, 0032 496 963 403
Aktionsbündnis Münsterland gegen Atomanlagen
Initiative 3 Rosen e.V., Aachen, Robert Borsch-Laaks, 0049- 241- 59585
VSTN, Leo Maathuis, 0031 6 348 32 345
WISE NL, Gerard Brinkman, 0031 6 372 74 122
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